Énergie atomique du Canada limitée

Le secrétaire parlementaire Marc Serré visite les laboratoires de Chalk River pour célébrer la construction du centre de collaboration scientifique

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) et les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) ont accueilli aujourd’hui plusieurs invités et dignitaires aux Laboratoires de Chalk River afin de célébrer la construction du Centre de collaboration scientifique. Dans le cadre d’une cérémonie commémorant cette occasion, le président et premier dirigeant d’EACL, Fred Dermarkar, était accompagné du secrétaire parlementaire au ministre des Ressources naturelles, Marc Serré, du président et premier dirigeant des LNC, Joe McBrearty, et de plusieurs dignitaires locaux.

Cette installation, dont l’achèvement est prévu au printemps 2023, servira d’espace central de planification et de collaboration pour les activités des Laboratoires de Chalk River.

« Le Centre de collaboration scientifique démontre comment les Laboratoires de Chalk River sont transformés en un campus de science et de technologie nucléaires de pointe et de classe mondiale », a commenté Fred Dermarkar, président et premier dirigeant d’EACL. « Non seulement nous investissons dans l’avenir de la science et de l’innovation au Canada, mais nous le faisons de manière responsable en utilisant la durabilité comme moteur de la conception et de la construction. C’est l’avenir de la science, des technologies propres et de l’énergie propre. »

« Le centre de collaboration scientifique est l’un des trois édifices à Chalk River qui mettent en évidence les avantages d’utiliser le bois pour combattre les changements climatiques tout en soutenant la revitalisation et les travaux ambitieux du principal centre de recherche nucléaire du pays », a indiqué le secrétaire parlementaire Serré. « Le gouvernement du Canada est fier d’avoir soutenu la construction de ces édifices par une contribution de 4 millions de dollars, car nous demeurons déterminés à bâtir un avenir plus vert, plus durable et plus inclusif. »

« Une fois terminé, le Centre de collaboration scientifique changera la façon dont les LNC mènent leurs travaux, en nous offrant un centre de collaboration moderne, flexible et durable pour planifier et poursuivre nos recherches », a ajouté Joe McBrearty, président et premier dirigeant des LNC. « C’est également l’un des quelques nouveaux bâtiments qui contribueront à transformer le site en un campus intelligent, qui est au cœur de l’avenir des Laboratoires de Chalk River. »

EACL investit 1,2 milliard de dollars sur dix ans pour renouveler l’infrastructure scientifique et de soutien du site des laboratoires de Chalk River. L’objectif est de revitaliser le site et de le transformer en un campus de science et de technologie nucléaires de classe mondiale, à la fine pointe de la technologie, qui profite aux Canadiens dans des domaines aussi divers que la santé, l’énergie propre, la sûreté et la sécurité et la protection de l’environnement.

Le Centre de collaboration scientifique est l’un des nombreux projets de construction des Laboratoires de Chalk River conçus et construits à l’aide d’une nouvelle génération de produits de bois de masse. Ce matériau représente une approche de construction durable et met en évidence l’engagement d’EACL et des LNC envers la construction écologique et la gérance de l’environnement.

Ces projets bénéficient d’un soutien financier de près de 4 millions de dollars dans le cadre du programme de construction verte en bois (CVBois) , qui est administré par Ressources naturelles Canada et vise à accroître l’utilisation du bois dans les projets d’infrastructure en tant que matériau de construction écologique.

L’impératif de la diversification: toutes les options doivent être explorées afin d’atteindre les objectifs en matière de changements climatiques

L’impératif de la diversification: toutes les options doivent être explorées afin d’atteindre les objectifs en matière de changements climatiques

Article d’opinion paru dans le Hill Times Policy Briefing sur l’environnement du 7 juin 2021.

Atteindre les objectifs du Canada en matière d’action climatique et de réduction des émissions de GES sera un défi.

Nous devrons mettre en œuvre une gamme diversifiée d’options, tant existantes qu’émergentes.

Toutes les options technologiques devront être mises à profit : énergies renouvelables, nucléaire, hydrogène et autres. Nous avons besoin de toutes ces technologies pour réussir. Il ne s’agit pas d’un choix entre les énergies renouvelables et le nucléaire, il s’agit d’utiliser les deux, voire d’utiliser le nucléaire aux côtés des énergies renouvelables dans les marchés où les énergies renouvelables seules ne sont pas viables.

En Ontario, par exemple, nous avons tiré profit de la diversification de l’environnement énergétique. Dans les années 1950, l’Ontario a choisi de diversifier ses sources de production d’électricité en s’associant à EACL pour poursuivre le développement du nucléaire. Plusieurs décennies plus tard, lorsque le pétrole et le charbon sont devenus trop coûteux et polluants, l’Ontario a pu éliminer ces sources en utilisant d’autres sources énergétiques déjà en place.

Pour réduire les émissions actuelles dans tout le Canada et atteindre le niveau net zéro, nous aurons besoin d’énergie propre additionnelle afin de répondre à la demande en électricité, y compris la demande accrue liée à l’électrification. Nous devrons également réduire les émissions liées à l’extraction des ressources, permettre le captage du carbone et favoriser la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles dans le secteur des transports. Tout cela signifie qu’il faudra davantage d’énergie propre.

Les réacteurs nucléaires et les petits réacteurs modulaires (PRM) sont des technologies qui n’émettent pas de gaz à effet de serre. Le parc nucléaire actuel du Canada, composé de 19 réacteurs, produit environ 15 % de l’approvisionnement en électricité du pays, et plus de 60 % en Ontario.

Ces réacteurs sont utilisés de concert avec l’hydroélectricité et les énergies renouvelables pour fournir au réseau plus des trois quarts de l’électricité sans émissions du pays. L’énergie nucléaire fait partie intégrante de la performance du Canada aujourd’hui et fera partie intégrante de l’atteinte de nos objectifs en matière d’action climatique à l’avenir.

La recherche et le développement entrepris par les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et d’autres organisations au Canada ont contribué à l’exploitation continue et fiable de notre parc actuel et à sa remise à neuf. L’expérience et l’expertise des LNC sont maintenant utilisées pour soutenir l’émergence des PRM et des technologies nucléaires avancées au Canada.

Au-delà de l’applicabilité au réseau existant, qui est envisagée dans plusieurs provinces (l’Alberta, le Nouveau-Brunswick, l’Ontario et la Saskatchewan ont récemment signé un protocole d’entente dans lequel ils s’engagent à collaborer à l’avancement des PRM en tant qu’option d’énergie propre), les PRM offrent des options d’énergie non émettrice dans de nouveaux marchés comme les mines et les communautés éloignées. Ainsi, ils permettent au Canada d’être à l’avant-garde pour répondre aux impératifs de sécurité énergétique et de réduction des émissions de carbone dans des marchés où les options étaient jusqu’à présent limitées.

Aujourd’hui, le Canada est l’un des chefs de file internationaux dans le domaine des PRM, et pourrait bénéficier d’importantes possibilités économiques en étant le premier à les commercialiser.

Avec l’annonce récente par la Commission canadienne de sûreté nucléaire que la demande de Global First Power pour un permis de préparation de site pour un projet PRM aux Laboratoires de Chalk River passe à l’étape de l’examen officiel du permis, nous nous rapprochons de la commercialisation des PRM au Canada.

La crise climatique exige que des mesures soient prises dès maintenant pour mobiliser les technologies existantes, et elle exige que des mesures soient prises dès maintenant pour mobiliser les technologies de demain. Les deux sont nécessaires, mais aucune n’est suffisante. Pour éviter une pénurie d’énergie, nous aurons besoin d’une diversité d’options : non seulement l’hydroélectricité, le nucléaire, l’éolien et le solaire, mais aussi un mélange optimal de différentes conceptions de chacun de ces éléments pour nous permettre de nous adapter aux événements imprévus.

Dans la lutte contre les changements climatiques, toutes les options devraient être explorées.

Fred Dermarkar est président et premier dirigeant d’Énergie atomique du Canada limitée (EACL) depuis février 2021, après avoir passé 40 ans dans le secteur nucléaire canadien.

EACL est une société d’État fédérale dont le mandat est de favoriser la science et la technologie nucléaires et de protéger l’environnement en s’acquittant des responsabilités du gouvernement du Canada en matière de déchets radioactifs et de déclassement.

Un projet de petit réacteur modulaire des laboratoires de Chalk River passe à l’étape de l’examen officiel du permis par la CCSN

 Le premier projet de petit réacteur modulaire au Canada atteint l’étape importante de la délivrance de permis

Énergie atomique du Canada limitée (EACL), une société d’État fédérale dont le mandat consiste à favoriser la science et la technologie nucléaires, et les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC), le principal organisme de science et de technologie nucléaires au Canada, sont heureux de féliciter Global First Power (GFP) d’avoir atteint une étape importante de son projet de petit réacteur modulaire (PRM). Plus tôt aujourd’hui, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a annoncé que la demande de permis de préparation de l’emplacement présentée par GFP pour un projet de PRM aux Laboratoires de Chalk River avait fait l’objet d’évaluations préliminaires et qu’elle passait maintenant à l’examen officiel du permis.

« Il s’agit d’un développement majeur dans l’atteinte des objectifs du Canada en matière de changements climatiques », a commenté Fred Dermarkar, président et premier dirigeant d’EACL. « L’énergie nucléaire et les PRM devront faire partie de notre bouquet énergétique si nous voulons atteindre notre objectif de carboneutralité d’ici 2050. Nous sommes des pionniers de la technologie nucléaire novatrice de ce pays, et il est intéressant de voir les progrès continuellement réalisés dans le déploiement de cette technologie d’énergie propre prometteuse sur notre site de Chalk River. »

Depuis leur création dans les années 1940, les Laboratoires de Chalk River d’EACL ont accueilli plusieurs réacteurs et technologies nucléaires qui étaient les premiers de leur genre. Le campus accueille des experts de renommée mondiale en génie nucléaire, en chimie, en physique et en protection de l’environnement, et offre une gamme complète d’autres services de soutien nucléaire.

« Je tiens à féliciter l’équipe de Global First Power pour l’atteinte de cette étape importante », a commenté Joe McBrearty, président et directeur général des LNC. « La délivrance de permis pour un nouveau réacteur nucléaire doit s’appuyer sur une solide compréhension scientifique et sur des recherches environnementales approfondies. L’approbation de cette demande de permis aux fins d’un examen officiel témoigne de la viabilité et de la sûreté de ce projet ainsi que de la diligence dont l’équipe de GFP a fait preuve dans la préparation de sa demande. »

EACL et les LNC ont déterminé que les PRM constituaient l’une des nombreuses initiatives stratégiques réalisées par l’entreprise dans le but de mettre en place un projet de démonstration sur l’un des sites d’EACL, qui sont gérés par les LNC. Ensemble, les deux organismes s’efforcent de démontrer la viabilité commerciale des PRM, et ils ont permis au Canada de devenir un chef de file mondial en matière d’essais de prototypes de PRM et de soutien au développement technologique. Dans le cadre du programme, en 2018, les LNC ont invité les concepteurs de PRM à présenter une demande d’installation d’un PRM de démonstration sur un site géré par les LNC. GFP est à la troisième étape du processus de quatre étapes des LNC, et avec cette récente annonce de la CCSN, l’entreprise représente le concept le plus près de la démonstration.

Pour de plus amples renseignements sur les LNC, y compris son programme de PRM, veuillez consulter le site suivant : https://www.cnl.ca/energie-propre/petits-reacteurs-modulaires/energie-propre-nouvelles/?lang=fr.

 À propos d’EACL

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) est une société d’État fédérale dont l’objectif est de stimuler l’innovation nucléaire et de nettoyer les sites contaminés. EACL remplit son mandat par l’entremise d’un contrat à long terme conclu avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) pour la gestion et l’exploitation de ses sites.

À propos des LNC

Les Laboratoires nucléaires canadiens sont un chef de file mondial dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires et offrent des capacités et des solutions uniques à un vaste éventail d’industries. Ils participent activement aux activités de recherche et de développement menées par l’industrie dans les secteurs de l’énergie nucléaire, des transports, des technologies propres, de l’énergie, de la défense, de la sécurité et des sciences de la vie, et ils fournissent des solutions qui permettent à ces secteurs de demeurer compétitifs à l’échelle internationale.

Grâce à des investissements continus dans de nouvelles installations et à un mandat ciblé, les Laboratoires nucléaires canadiens sont en bonne position pour l’avenir. Une nouvelle norme de rendement, renforcée par une solide culture de sûreté, sous‑tend chaque activité.

Pour de plus amples renseignements sur l’ensemble des services offerts par les Laboratoires nucléaires canadiens, veuillez consulter le site https://www.cnl.ca/?lang=fr ou envoyer un courriel à communications@cnl.ca.

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Personne‑ressource d’EACL :

Maude‑Émilie Pagé
Directrice, Communications et rapports au gouvernement

343-303-5345 ou mpage@aecl.ca

Personne‑ressource des LNC :

Patrick Quinn

Directeur, Communications de l’entreprise

LNC, 1-866-886-2325