Énergie atomique du Canada limitée

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) a conclu un protocole d’entente avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et l’Université d’Ottawa en vue d’identifier et de concrétiser des possibilités de recherche collaborative. Fort de plusieurs décennies de collaboration, le protocole d’entente formalise une relation de longue date entre les différents partenaires afin de faciliter les projets de recherche conjoints, de favoriser le développement professionnel d’un personnel hautement qualifié et d’encourager l’accès partagé à des infrastructures spécialisées. L’objectif est de promouvoir la recherche dans les domaines des sciences de la santé et de l’environnement, de l’énergie propre et de la sûreté nucléaire.

Parmi les nombreux thèmes de recherche prometteurs qui ont été retenus dans le cadre de l’entente, figurent notamment des travaux liés à la radiobiologie, à l’épigénétique, aux impacts environnementaux sur les écosystèmes naturels, à la cybersécurité ainsi qu’à la production, au stockage et à la sécurité de l’hydrogène. Les trois organismes espèrent que le protocole d’entente contribuera à renforcer les relations entre leurs chercheurs respectifs, à mobiliser les connaissances, à stimuler l’innovation et le développement de la propriété intellectuelle, et à faire progresser les solutions pour relever les défis nationaux et sectoriels.

« Aux côtés des LNC, EACL est extrêmement enthousiaste à l’idée de conclure cette entente avec l’Université d’Ottawa, un organisme qui partage notre passion pour la recherche, l’innovation et l’esprit d’entreprise », a commenté Amy Gottschling, vice-présidente, science, technologie et surveillance commerciale, d’EACL. « En qualité de laboratoire nucléaire national du Canada, l’un de nos principaux objectifs est de collaborer avec la communauté universitaire pour faire progresser la science et la technologie canadiennes et de transformer la recherche en réalité. Cette ambition est au cœur de l’entente conclue avec l’Université d’Ottawa. Nous sommes convaincus que cette collaboration se traduira par des avantages réels et significatifs pour les Canadiens. »

« L’Université d’Ottawa est un partenaire clé qui soutient les LNC et EACL dans leurs efforts pour mobiliser leurs forces en science et en technologie nucléaires afin de relever certains des plus grands défis auxquels notre monde est confronté », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-président, recherche et innovation, de l’Université d’Ottawa. « Nous partageons leur détermination à faire preuve d’agilité et à saisir toutes les occasions de repousser sans cesse les frontières de la recherche et du développement. »

« Nous avons toujours entretenu des relations privilégiées avec le milieu universitaire. Toutefois, dans le cadre de notre nouvelle stratégie, la création de liens plus étroits avec des établissements d’enseignement supérieur de premier plan comme l’Université d’Ottawa constitue une priorité organisationnelle croissante pour les LNC », a commenté Dr Jeff Griffin, vice-président des sciences et de la technologie chez les LNC. « Au cours des dernières années, nous avons pu constater à quel point la recherche collaborative était un atout pour notre pays, alors que la communauté scientifique et technologique canadienne se mobilisait pour atténuer les effets les plus néfastes de la pandémie. Compte tenu des énormes défis auxquels nous sommes confrontés en tant que pays, partager les ressources et collaborer à des objectifs communs est profitable à tous. Mieux encore, nous devons contribuer à former les futurs chercheurs, ingénieurs et une multitude d’autres professionnels qui continueront à faire progresser ce travail essentiel. »

L’entente avec l’Université d’Ottawa s’inscrit dans la continuité d’une longue et fructueuse relation entre les deux organismes qui remonte à plusieurs décennies. Elle représente une première étape importante dans les efforts déployés par EACL et les LNC pour tisser des liens plus étroits avec le milieu universitaire canadien. Le protocole d’entente vise à établir une relation plus étroite et plus cohérente entre les organismes, y compris des échanges continus entre les chercheurs afin d’identifier et d’explorer les possibilités de collaboration.