Énergie atomique du Canada limitée

Jason Cameron assumera le nouveau rôle de vice-président, communications et affaires publiques

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) est heureuse d’accueillir Jason Cameron au poste de vice-président des communications et des affaires publiques et ce, à compter du 30 août 2021.  

Dans le cadre de ce nouveau rôle de vice-président, communications et affaires publiques, Jason dirigera toutes les fonctions de communications et d’affaires publiques d’EACL et travaillera à renforcer l’approche de l’organisation en matière de réconciliation avec les groupes Autochtones.  

Au cours des 23 dernières années, Jason a travaillé dans de nombreux domaines de la réglementation nucléaire à la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), notamment la comptabilité des matières nucléaires, les garanties internationales, les contrôles des importations et des exportations et la sécurité nucléaire. Avant de se joindre à EACL, Jason était vice-président, Affaires réglementaires et chef des communications à la CCSN. À ce titre, il a dirigé les fonctions de politique stratégique et réglementaire, y compris l’approche de la CCSN en matière de réconciliation avec les groupes Autochtones, ainsi que leurs programmes de communication internes et externes. 

Le secrétaire parlementaire Marc Serré visite les laboratoires de Chalk River pour célébrer la construction du centre de collaboration scientifique

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) et les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) ont accueilli aujourd’hui plusieurs invités et dignitaires aux Laboratoires de Chalk River afin de célébrer la construction du Centre de collaboration scientifique. Dans le cadre d’une cérémonie commémorant cette occasion, le président et premier dirigeant d’EACL, Fred Dermarkar, était accompagné du secrétaire parlementaire au ministre des Ressources naturelles, Marc Serré, du président et premier dirigeant des LNC, Joe McBrearty, et de plusieurs dignitaires locaux.

Cette installation, dont l’achèvement est prévu au printemps 2023, servira d’espace central de planification et de collaboration pour les activités des Laboratoires de Chalk River.

« Le Centre de collaboration scientifique démontre comment les Laboratoires de Chalk River sont transformés en un campus de science et de technologie nucléaires de pointe et de classe mondiale », a commenté Fred Dermarkar, président et premier dirigeant d’EACL. « Non seulement nous investissons dans l’avenir de la science et de l’innovation au Canada, mais nous le faisons de manière responsable en utilisant la durabilité comme moteur de la conception et de la construction. C’est l’avenir de la science, des technologies propres et de l’énergie propre. »

« Le centre de collaboration scientifique est l’un des trois édifices à Chalk River qui mettent en évidence les avantages d’utiliser le bois pour combattre les changements climatiques tout en soutenant la revitalisation et les travaux ambitieux du principal centre de recherche nucléaire du pays », a indiqué le secrétaire parlementaire Serré. « Le gouvernement du Canada est fier d’avoir soutenu la construction de ces édifices par une contribution de 4 millions de dollars, car nous demeurons déterminés à bâtir un avenir plus vert, plus durable et plus inclusif. »

« Une fois terminé, le Centre de collaboration scientifique changera la façon dont les LNC mènent leurs travaux, en nous offrant un centre de collaboration moderne, flexible et durable pour planifier et poursuivre nos recherches », a ajouté Joe McBrearty, président et premier dirigeant des LNC. « C’est également l’un des quelques nouveaux bâtiments qui contribueront à transformer le site en un campus intelligent, qui est au cœur de l’avenir des Laboratoires de Chalk River. »

EACL investit 1,2 milliard de dollars sur dix ans pour renouveler l’infrastructure scientifique et de soutien du site des laboratoires de Chalk River. L’objectif est de revitaliser le site et de le transformer en un campus de science et de technologie nucléaires de classe mondiale, à la fine pointe de la technologie, qui profite aux Canadiens dans des domaines aussi divers que la santé, l’énergie propre, la sûreté et la sécurité et la protection de l’environnement.

Le Centre de collaboration scientifique est l’un des nombreux projets de construction des Laboratoires de Chalk River conçus et construits à l’aide d’une nouvelle génération de produits de bois de masse. Ce matériau représente une approche de construction durable et met en évidence l’engagement d’EACL et des LNC envers la construction écologique et la gérance de l’environnement.

Ces projets bénéficient d’un soutien financier de près de 4 millions de dollars dans le cadre du programme de construction verte en bois (CVBois) , qui est administré par Ressources naturelles Canada et vise à accroître l’utilisation du bois dans les projets d’infrastructure en tant que matériau de construction écologique.

L’impératif de la diversification: toutes les options doivent être explorées afin d’atteindre les objectifs en matière de changements climatiques

L’impératif de la diversification: toutes les options doivent être explorées afin d’atteindre les objectifs en matière de changements climatiques

Article d’opinion paru dans le Hill Times Policy Briefing sur l’environnement du 7 juin 2021.

Atteindre les objectifs du Canada en matière d’action climatique et de réduction des émissions de GES sera un défi.

Nous devrons mettre en œuvre une gamme diversifiée d’options, tant existantes qu’émergentes.

Toutes les options technologiques devront être mises à profit : énergies renouvelables, nucléaire, hydrogène et autres. Nous avons besoin de toutes ces technologies pour réussir. Il ne s’agit pas d’un choix entre les énergies renouvelables et le nucléaire, il s’agit d’utiliser les deux, voire d’utiliser le nucléaire aux côtés des énergies renouvelables dans les marchés où les énergies renouvelables seules ne sont pas viables.

En Ontario, par exemple, nous avons tiré profit de la diversification de l’environnement énergétique. Dans les années 1950, l’Ontario a choisi de diversifier ses sources de production d’électricité en s’associant à EACL pour poursuivre le développement du nucléaire. Plusieurs décennies plus tard, lorsque le pétrole et le charbon sont devenus trop coûteux et polluants, l’Ontario a pu éliminer ces sources en utilisant d’autres sources énergétiques déjà en place.

Pour réduire les émissions actuelles dans tout le Canada et atteindre le niveau net zéro, nous aurons besoin d’énergie propre additionnelle afin de répondre à la demande en électricité, y compris la demande accrue liée à l’électrification. Nous devrons également réduire les émissions liées à l’extraction des ressources, permettre le captage du carbone et favoriser la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles dans le secteur des transports. Tout cela signifie qu’il faudra davantage d’énergie propre.

Les réacteurs nucléaires et les petits réacteurs modulaires (PRM) sont des technologies qui n’émettent pas de gaz à effet de serre. Le parc nucléaire actuel du Canada, composé de 19 réacteurs, produit environ 15 % de l’approvisionnement en électricité du pays, et plus de 60 % en Ontario.

Ces réacteurs sont utilisés de concert avec l’hydroélectricité et les énergies renouvelables pour fournir au réseau plus des trois quarts de l’électricité sans émissions du pays. L’énergie nucléaire fait partie intégrante de la performance du Canada aujourd’hui et fera partie intégrante de l’atteinte de nos objectifs en matière d’action climatique à l’avenir.

La recherche et le développement entrepris par les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et d’autres organisations au Canada ont contribué à l’exploitation continue et fiable de notre parc actuel et à sa remise à neuf. L’expérience et l’expertise des LNC sont maintenant utilisées pour soutenir l’émergence des PRM et des technologies nucléaires avancées au Canada.

Au-delà de l’applicabilité au réseau existant, qui est envisagée dans plusieurs provinces (l’Alberta, le Nouveau-Brunswick, l’Ontario et la Saskatchewan ont récemment signé un protocole d’entente dans lequel ils s’engagent à collaborer à l’avancement des PRM en tant qu’option d’énergie propre), les PRM offrent des options d’énergie non émettrice dans de nouveaux marchés comme les mines et les communautés éloignées. Ainsi, ils permettent au Canada d’être à l’avant-garde pour répondre aux impératifs de sécurité énergétique et de réduction des émissions de carbone dans des marchés où les options étaient jusqu’à présent limitées.

Aujourd’hui, le Canada est l’un des chefs de file internationaux dans le domaine des PRM, et pourrait bénéficier d’importantes possibilités économiques en étant le premier à les commercialiser.

Avec l’annonce récente par la Commission canadienne de sûreté nucléaire que la demande de Global First Power pour un permis de préparation de site pour un projet PRM aux Laboratoires de Chalk River passe à l’étape de l’examen officiel du permis, nous nous rapprochons de la commercialisation des PRM au Canada.

La crise climatique exige que des mesures soient prises dès maintenant pour mobiliser les technologies existantes, et elle exige que des mesures soient prises dès maintenant pour mobiliser les technologies de demain. Les deux sont nécessaires, mais aucune n’est suffisante. Pour éviter une pénurie d’énergie, nous aurons besoin d’une diversité d’options : non seulement l’hydroélectricité, le nucléaire, l’éolien et le solaire, mais aussi un mélange optimal de différentes conceptions de chacun de ces éléments pour nous permettre de nous adapter aux événements imprévus.

Dans la lutte contre les changements climatiques, toutes les options devraient être explorées.

Fred Dermarkar est président et premier dirigeant d’Énergie atomique du Canada limitée (EACL) depuis février 2021, après avoir passé 40 ans dans le secteur nucléaire canadien.

EACL est une société d’État fédérale dont le mandat est de favoriser la science et la technologie nucléaires et de protéger l’environnement en s’acquittant des responsabilités du gouvernement du Canada en matière de déchets radioactifs et de déclassement.