Énergie atomique du Canada limitée

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EACL et les LNC signent des protocoles d’entente avec l’Université Ontario Tech et l’Université McMaster afin de collaborer en matière de recherche

EACL et les LNC signent des protocoles d’entente avec l’Université Ontario Tech et l’Université McMaster afin de collaborer en matière de recherche

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) et les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) ont signé des protocoles d’entente avec l’Université Ontario Tech et l’Université McMaster qui feront progresser la recherche collaborative dans les domaines de la santé et des sciences environnementales, de l’énergie propre et de la sûreté nucléaire. Ces protocoles s’ajoutent à celui signé avec l’Université d’Ottawa plus tôt cet automne et, ensemble, ils créent un cadre solide permettant à EACL et aux LNC d’établir des relations plus étroites et cohérentes avec les établissements universitaires du Canada.

Ces accords favoriseront la mobilisation des connaissances et stimuleront l’innovation et le développement de la propriété intellectuelle. Les protocoles d’entente encourageront les établissements universitaires à travailler aux côtés d’EACL et des LNC pour mener des programmes de recherche conjoints, créer les conditions nécessaires à la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et partager l’accès à une infrastructure spécialisée.

Ensemble, EACL, les LNC et McMaster exploitent certaines des installations nucléaires et des laboratoires de recherche uniques et les plus avancés au Canada et dans le monde entier. Le réacteur nucléaire de McMaster, qui sert à mener des recherches et à produire des isotopes médicaux, est considéré comme le réacteur de recherche le plus puissant de toutes les universités canadiennes. Quant aux Laboratoires de Chalk River, gérés par les LNC pour le compte d’EACL, ils abritent un large éventail d’installations de recherche nucléaire de pointe qui permettent le développement et l’essai de combustible nucléaire, la recherche biologique, la chimie analytique, la thermohydraulique et les essais mécaniques. EACL, les LNC et l’Université McMaster collaborent depuis longtemps pour faire progresser la science et la technologie nucléaires canadiennes, ce qui a jeté les bases de ce protocole d’entente.

L’Université Ontario Tech est la seule université canadienne à offrir un programme accrédité de premier cycle en génie nucléaire, le troisième en importance en Amérique du Nord. L’université joue un rôle essentiel dans la formation de la prochaine génération de scientifiques, d’ingénieurs et d’opérateurs nucléaires. Ensemble, les organisations exploreront les possibilités de développer des expériences d’apprentissage pour les étudiants de premier cycle et les diplômés sous la forme de stages coopératifs et de stages en entreprise, elles encourageront les programmes de mentorat et de réseautage pour les étudiants, elles établiront des mécanismes d’emploi pour les diplômés et les anciens élèves, et elles faciliteront le développement de chaires de recherche et d’équipes de recherche.

Citations :

« EACL est fière d’annoncer ces partenariats avec l’Université Ontario Tech et l’Université McMaster », a déclaré Amy Gottschling, vice-présidente, Science, technologie et surveillance commerciale d’EACL. « Il s’agit d’une opportunité passionnante qui contribue à remplir notre mandat à EACL, soit de faciliter la science et la technologie nucléaires de manière stratégique avec des partenaires universitaires solides. »

« Les LNC se sont fixé comme priorité organisationnelle de travailler plus étroitement avec le milieu universitaire canadien », a déclaré Jeff Griffin, vice-président des sciences et de la technologie aux LNC. « Travailler en partenariat avec l’Université Ontario Tech et l’Université McMaster nous permet de mettre en commun nos ressources financières, d’accélérer la recherche preliminaire, de faciliter le transfert des connaissances et de travailler ensemble pour répondre aux besoins de l’industrie nucléaire et du gouvernement fédéral. »

« L’Ontario Tech University est ravie de conclure cet accord avec EACL et les LNC dans des domaines stratégiques qui comprennent les petits réacteurs modulaires, l’hydrogène et les systèmes énergétiques intégrés », a déclaré Les Jacobs, vice-président de la recherche et de l’innovation à l’Ontario Tech University. « Grâce à notre expertise et nos programmes en recherche énergétique et nucléaire, Ontario Tech joue un rôle unique dans l’industrie de l’énergie en tant que développeur de futurs talents et créateur de solutions commerciales. »

 

EACL, les LNC et l’Université d’Ottawa signent un protocole d’entente en vue de poursuivre leur collaboration en matière de recherche

EACL, les LNC et l’Université d’Ottawa signent un protocole d’entente en vue de poursuivre leur collaboration en matière de recherche

Énergie atomique du Canada limitée (EACL) a conclu un protocole d’entente avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et l’Université d’Ottawa en vue d’identifier et de concrétiser des possibilités de recherche collaborative. Fort de plusieurs décennies de collaboration, le protocole d’entente formalise une relation de longue date entre les différents partenaires afin de faciliter les projets de recherche conjoints, de favoriser le développement professionnel d’un personnel hautement qualifié et d’encourager l’accès partagé à des infrastructures spécialisées. L’objectif est de promouvoir la recherche dans les domaines des sciences de la santé et de l’environnement, de l’énergie propre et de la sûreté nucléaire.

Parmi les nombreux thèmes de recherche prometteurs qui ont été retenus dans le cadre de l’entente, figurent notamment des travaux liés à la radiobiologie, à l’épigénétique, aux impacts environnementaux sur les écosystèmes naturels, à la cybersécurité ainsi qu’à la production, au stockage et à la sécurité de l’hydrogène. Les trois organismes espèrent que le protocole d’entente contribuera à renforcer les relations entre leurs chercheurs respectifs, à mobiliser les connaissances, à stimuler l’innovation et le développement de la propriété intellectuelle, et à faire progresser les solutions pour relever les défis nationaux et sectoriels.

« Aux côtés des LNC, EACL est extrêmement enthousiaste à l’idée de conclure cette entente avec l’Université d’Ottawa, un organisme qui partage notre passion pour la recherche, l’innovation et l’esprit d’entreprise », a commenté Amy Gottschling, vice-présidente, science, technologie et surveillance commerciale, d’EACL. « En qualité de laboratoire nucléaire national du Canada, l’un de nos principaux objectifs est de collaborer avec la communauté universitaire pour faire progresser la science et la technologie canadiennes et de transformer la recherche en réalité. Cette ambition est au cœur de l’entente conclue avec l’Université d’Ottawa. Nous sommes convaincus que cette collaboration se traduira par des avantages réels et significatifs pour les Canadiens. »

« L’Université d’Ottawa est un partenaire clé qui soutient les LNC et EACL dans leurs efforts pour mobiliser leurs forces en science et en technologie nucléaires afin de relever certains des plus grands défis auxquels notre monde est confronté », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-président, recherche et innovation, de l’Université d’Ottawa. « Nous partageons leur détermination à faire preuve d’agilité et à saisir toutes les occasions de repousser sans cesse les frontières de la recherche et du développement. »

« Nous avons toujours entretenu des relations privilégiées avec le milieu universitaire. Toutefois, dans le cadre de notre nouvelle stratégie, la création de liens plus étroits avec des établissements d’enseignement supérieur de premier plan comme l’Université d’Ottawa constitue une priorité organisationnelle croissante pour les LNC », a commenté Dr Jeff Griffin, vice-président des sciences et de la technologie chez les LNC. « Au cours des dernières années, nous avons pu constater à quel point la recherche collaborative était un atout pour notre pays, alors que la communauté scientifique et technologique canadienne se mobilisait pour atténuer les effets les plus néfastes de la pandémie. Compte tenu des énormes défis auxquels nous sommes confrontés en tant que pays, partager les ressources et collaborer à des objectifs communs est profitable à tous. Mieux encore, nous devons contribuer à former les futurs chercheurs, ingénieurs et une multitude d’autres professionnels qui continueront à faire progresser ce travail essentiel. »

L’entente avec l’Université d’Ottawa s’inscrit dans la continuité d’une longue et fructueuse relation entre les deux organismes qui remonte à plusieurs décennies. Elle représente une première étape importante dans les efforts déployés par EACL et les LNC pour tisser des liens plus étroits avec le milieu universitaire canadien. Le protocole d’entente vise à établir une relation plus étroite et plus cohérente entre les organismes, y compris des échanges continus entre les chercheurs afin d’identifier et d’explorer les possibilités de collaboration.

Explication par Énergie atomique du Canada limitée (EACL) au Parlement concernant le rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable sur la gestion des déchets radioactifs

Dans son rapport au Parlement du 4 octobre 2022, le commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD) a formulé des observations sur la façon dont le Canada traite les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité. Le CEDD a vérifié trois organisations :

  • Ressources naturelles Canada (RNCan), le ministère qui dirige l’élaboration et la mise en œuvre des politiques canadiennes sur l’énergie nucléaire et la gestion des déchets radioactifs;
  • la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), qui sert le Canada à titre d’organisme de réglementation nucléaire indépendant;
  • Énergie atomique du Canada limitée (EACL), qui gère certains services et des installations nucléaires pour le gouvernement du Canada.

Ce document fournit des commentaires sur l’audit d’EACL, excluant les questions liées à RNCan et à la CCSN.

L’audit du CEDD fait deux recommandations au sujet des pratiques de gestion des déchets d’EACL. La première concerne l’amélioration de l’exactitude de la base de données sur les déchets radioactifs d’EACL. La deuxième concerne la nécessité de fournir au public des renseignements clairs et compréhensibles sur l’approche d’EACL en matière de gestion des déchets radioactifs.

EACL, par l’entremise des travaux effectués par son entrepreneur, les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), caractérise ses flux de déchets pour en déterminer le contenu. La caractérisation signifie que les experts analysent les éléments atomiques de chaque flux pour identifier la radioactivité, calculer leur quantité et analyser l’émission de particules et d’énergie radioactives de chaque élément, y compris la chaleur. Ensuite, ils préparent les déchets pour l’entreposage, le recyclage ou l’élimination conformément aux lois, aux règlements, aux politiques gouvernementales et aux pratiques exemplaires internationales. (Au Canada, la CCSN décrit l’élimination comme « la gestion à long terme des déchets ». L’Agence internationale de l’énergie atomique appelle cette étape l’« élimination », soit le terme utilisé ici pour un lectorat mondial.)

EACL regroupe tous ses déchets radioactifs dans trois catégories définies par la CCSN. Les catégories diffèrent selon le niveau de radioactivité.

  • Les déchets radioactifs de faible activité comprennent le sol contaminé, les débris de structures de laboratoire démolies, les vêtements de protection, les chiffons de nettoyage, les vadrouilles, les filtres, etc. Ces déchets nécessitent un confinement et un isolement, mais la durée de vie de l’activité est généralement limitée.
  • Les déchets radioactifs de moyenne activité comprennent tout ce qui dépasse le seuil de radioactivité utilisé pour définir les déchets de faible activité, qui tombe dans une limite définie pour la chaleur et qui nécessite un confinement blindé pendant la manutention et le stockage provisoire. Ces déchets doivent être confinés et isolés pendant au moins plusieurs centaines d’années.
  • Les déchets radioactifs de haute activité comprennent le combustible nucléaire usé très radioactif et chauffé thermiquement qui nécessite un confinement, un isolement et un blindage pendant des centaines de milliers d’années.

Les déchets d’EACL sont présents en vrac pour chaque catégorie. Les radionucléides (la forme radioactive des éléments) peuvent être stockés à côté de déchets non radioactifs qui peuvent mélanger des substances toxiques et non toxiques. Comme le CEDD l’a souligné dans son audit : « nous n’avons relevé aucune préoccupation en matière de santé ou de sécurité » (concernant les pratiques de gestion des déchets d’EACL). Les vérificateurs ont également fait remarquer que l’approche d’EACL est conforme aux normes internationales.

Les déchets d’EACL proviennent de deux sources, soit les déchets « hérités » des décennies de recherche et de développement nucléaires d’EACL et les déchets « historiques » d’autres organes qui ont été attribués à EACL par le gouvernement du Canada en 2015. Qu’il s’agisse d’un héritage ou d’une source historique, les déchets doivent être gérés correctement.

EACL travaille aujourd’hui à entreposer ses déchets de faible activité dans des monticules de confinement, où leur radioactivité disparaîtra avec le temps. Nous regroupons les déchets de moyenne activité de tous les sites d’EACL à Chalk River. Au départ, ces déchets seront stockés au-dessus du niveau du sol. Lorsqu’un dépôt en formations géologiques profondes sera disponible, EACL déménagera ses DRMA là où ils seront éliminés. Les déchets de haute activité d’EACL seront transférés dans un futur dépôt en formations géologiques profondes relevant de la compétence de la Société de gestion des déchets nucléaires.

À mesure qu’EACL nettoie ses déchets, ses dossiers d’inventaire deviendront plus précis, ce qui garantira que tout le contenu est consigné correctement.

Les installations de gestion des déchets doivent être approuvées par l’organisme de réglementation nucléaire du Canada, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). La CCSN les surveillera et assurera des inspections régulières. Avant d’entrer dans une installation de gestion des déchets approuvée, tous les déchets doivent être réévalués ou vérifiés en fonction des critères d’acceptation des déchets approuvés par la CCSN.

EACL travaille avec son entrepreneur, les LNC, pour améliorer l’exactitude de la base de données sur les déchets. La base de données eMWaste actuellement utilisée est la quatrième base de données en fonction depuis 1955 pour suivre les déchets. Elle est entrée en service en mars 2021 et elle remplace trois prédécesseurs. Elle contient un plus grand nombre de champs de données par enregistrement, ce qui permet d’obtenir des renseignements d’inventaire de meilleure qualité.

Dans le cadre de son audit, le CEDD a prélevé des échantillons de la base de données eMWaste et de son prédécesseur immédiat, le Système de suivi des déchets, utilisé pour saisir les données de 2018 à mars 2021. Le CEDD n’a pas examiné les deux bases de données précédentes pendant son audit.

L’audit du CEDD a permis d’échantillonner cinquante enregistrements dans la base de données eMWaste et de relever des écarts entre les renseignements sur les sources (formulaires de déchets) et le contenu de la base de données (dossier électronique) pour quatre de ces 50 enregistrements. Il s’agit d’un taux d’erreur de 8 %. Les renseignements de la source sont exacts; les entrées inexactes dans la base de données sont des erreurs de saisie.

Il est important de noter qu’aucune erreur n’a entraîné un changement de catégorie de déchets. Aucun déchet de moyenne activité n’a été inscrit dans la catégorie des déchets de faible activité, ou vice versa. Autrement dit, les erreurs n’ont pas entraîné de changement de risque ni dans le processus approprié d’élimination des déchets ou dans les rapports d’inventaire. Les erreurs n’étaient pas non plus assez importantes pour déclencher des changements dans le volume des installations actuelles et proposées d’entreposage ou d’élimination.

Comme l’a souligné le CEDD avec son audit, les pratiques de gestion des déchets d’EACL sont conformes aux normes internationales. L’audit n’a révélé aucune préoccupation en matière de santé ou de sécurité.

Depuis la fin de l’audit du CEDD, les Laboratoires Nucléaires Canadiens ont mis à profit leur expertise internationale pour aider leur personnel à examiner et à vérifier les dossiers existants et à améliorer les contrôles de la qualité de la saisie et de la vérification des données.

Plus précisément, sous la surveillance d’EACL, les Laboratoires Nucléaires Canadiens effectuent un examen complet d’environ 35 000 dossiers de déchets entrés dans les bases de données depuis 2018, soit le début de la période de vérification par le CEDD. Les Laboratoires Nucléaires Canadiens termineront cet examen au début de 2023. Cet examen garantira l’exactitude de 100 % de ces enregistrements.

Les Laboratoires Nucléaires Canadiens examinent également un échantillon des enregistrements de la base de données générés entre 2015 et 2018 afin de comprendre l’étendue et l’incidence des écarts dans la base de données de cette période.

Afin de renforcer davantage le contrôle de l’inventaire de la base de données sur les déchets radioactifs, EACL supervise le plan des Laboratoires Nucléaires Canadiens visant à améliorer la saisie et la vérification des données de eMWaste.

À compter de 2023, EACL divulguera ses inventaires de déchets sur son site Web, en langage clair et simple, et mettra à jour les quantités chaque année. EACL fournira également aux Canadiens des renseignements accessibles qui décrivent avec exactitude l’inventaire complet des déchets radioactifs d’EACL et ses plans de gestion des déchets.